Votre monde d’après
Le monde d’après…. on y est presque, peut-être.
Bilan de l’entre-deux monde
Nous y voici, à l’orée de ce fameux 11 mai.
Pendant près de deux mois, nous avons vécu autrement, nous avons communiqué autrement.
Nous avons aussi joué, aimé, travaillé, dormi, mangé différemment.
Pour ma part, comme mon travail consistait déjà avant le confinement à plus de 95% de télétravail, je n’ai vu la différence que dans la quantité de commandes que l’on me donnait.
Et puis, à côté de ça, être auteur, c’est être déjà un peu confiné, non ? Notre seul avantage, c’est que nous sommes plusieurs dans notre tête.
Mais, on sent bien qu’il y avait quelque chose de différent.
Et c’est sur les RS que cela s’est particulièrement vu : les gens devenaient méfiants, d’autres blasés tandis que d’autres réussissaient à être zen et à prendre cette parenthèse dans notre vie comme un moment pour se construire autrement.
Pour se réaliser.
Avez-vous ressenti cette sensation dans cet entre-deux monde ? Avez-vous déjà une petite idée de ce que sera votre vie dans le monde d’après ?
Des effets positifs dans le monde d’après ?
Dans un précédent article, je vous demandais si vous imagineriez des effets positifs à ce confinement.
Bien sûr, je ne parle d’effets sur l’ensemble de la population. Je ne parle pas d’hypothétiques attentes sur le devenir de notre société.
Je crois à la possibilité de changer, mais à un changement individuel.
Je ne crois pas au changement de masse.
Dans cet entre-deux monde, avez-vous eu envie de nouvelles choses ? Etes-vous parvenu à mettre en place une nouvelle façon de vivre dans ce monde ? Peut-être sur le plan écologique ? Economique ? Votre façon de considérer le travail ? Votre relation avec vos proches, vos enfants ?
Avez-vous remarqué ce qui était important, ce qui vous manquait réellement dans votre vie ?
Cherchant à m’améliorer, je m’attends toujours un peu – naïvement diront certains – que les gens autour de moi ont également cette envie.
Peut-être ai-je tort ! Mais c’est ainsi.
Et c’est aussi pour cela que j’écris ce que j’écris dans mes livres.
Le monde d’après, les potos… et si nous l’écrivions, chacun à notre échelle ?
(je dois être un incorrigible optimiste)
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