Les petits carnets : hasard et le goût du complot
De nouveaux retrouvés dans mes petits carnets : “Le hasard a le goût du complot.”
Je me pose la question, une fois encore, sur ce que peut être le hasard : un accident ? Une coïncidence ? Une volonté collective ?
D’après Paulo Coelho, “quand on désire fermement quelque chose – en bien généralement – tout l’Univers conspire à vous aider à parvenir à cette tâche, pourvu que cela aille dans le “mouvement du monde”.
Je m’interroge.
Quand on voit ces catastrophes “naturelles”, ces histoires mises en exergue par la presse et les médias, ces mêmes histoires qui ne sont que l’arbre qui cache une forêt parfois bien sombre, quand on voit ce qui est commis “au nom de”…
Une rencontre inattendue
Et puis, il y a ces rencontres que l’on ne soupçonnerait pas, que l’on n’imaginerait pas.
Il y a ces instants suspendus avec quelqu’un (un regard suffit, un sourire aussi, quelques mots) et qui peuvent changer votre vie.
Ce genre de rencontres existe aussi avec les livres, j’en suis témoin ; il suffit parfois d’un seul ouvrage pour nous orienter vers d’autres voies, vers d’autres chemins.
Alors qu’est-ce qui fait que nous nous rencontrons ?
Qu’est-ce qui fait que nous rencontrons parfois ce qui est fait pour soi ? (Certains appellent cela la Voie, le Chemin) ?
Qu’est-ce qui fait que nous rencontrons – parfois – la personne qui est (par)faite pour soi ?
La quête du détail
Plus j’avance dans ma vie, moins je crois au hasard.
C’est comme ça.
J’apprends, enfin j’essaie, d’être attentif à ces rencontres avec une personne, avec une situation, avec un livre et je me dis que tout réside dans le détail, l’invisible dans le visible.
L’apprentissage n’est pas un vain mot.
Pour celui/celle qui est sur un Chemin, pour qui la signification du mot “quête” signifie quelque chose, on découvre que le hasard, vraiment, a le goût (et le jeu) du complot, des coïncidences qui n’en sont pas.
C’est peut-être pour cela que j’écris, ici, là, sous des formes diverses.