Mythe de Sisyphe

Avant tout, je souhaiterais vous remercier pour votre fidélité qui s’est accrue soudainement depuis quelques jours puisque mes statistiques plafonnent comme elles ne l’ont jamais autant fait ! Quelle progression ! Donc merci à vous qui me suivez !

Si vous avez des conseils, des avis, des suggestions pour améliorer notre interactivité, n’hésitez pas ! Je reste open…

Bref, aujourd’hui, je pense à ce bon vieux Sisyphe et je me vois parfois comme lui en train de pousser vers le haut mon immense rocher (mon manuscrit) afin de parvenir en haut de la montagne (être publié) et au moment d’y parvenir, être condamné à redescendre et à recommencer cet exercice moults fois.

Un refus. Encore un qui vient s’ajouter sur l’étagère de mes désillusions… Brrrrrr !

Là, ce sont les éd. Florent Massot qui s’y collent :

Cher Monsieur,

Nous avons lu avec attention (et cela est vrai car ils m’ont envoyé un commentaire détaillé des points positifs et négatifs de leur lecture) le manuscrit que vous nous avez envoyé, et nous sommes désolés de ne pouvoir lui donner une suite favorable. En effet, nous ne publions que très peu de romans chaque année, et le vôtre ne correspond pas à la ligne éditoriale que nous nous sommes fixée pour l’année à venir.

En vous souhaitant bonne chance dans votre projet, nous vous prions de croire, Cher Monsieur, à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Florent Massot

15 refus, 21 envois.

Alors suis-je ce personnage désespéré qui tente d’échapper à un sort inévitable, ou suis-je en train d’essayer d’achever un travail interminable ?

Ai-je osé défier quelques “dieux” germanopratins de manière inconsidérée ?