Montre ta trogne, l’auteur !
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Peut-on parler d’un auteur sans montrer sa trogne ? Peut-on parler d’un livre sans montrer le visage de son auteur ?
Dissocier l’œuvre de l’auteur
Ok, tout de suite, ça fait grandiloquent. Dissocier l’œuvre de l’auteur, surtout quand il s’agit de (petits) auteurs comme votre serviteur.
Il est vrai qu’il est difficile d’évoquer un livre sans sa 1ère de couverture, n’est-ce pas ? Mais l’auteur… doit-on montrer sa face au monde ?
Peut-être que si c’est une autobiographie ou s’il est renommé, cela participe aux ventes, ou à attirer le lecteur.
Disons que je m’interroge.
Je me demande sur la pertinence d’un auteur à montrer sa trogne, surtout quand on voit la promo de certains écrivains – mais on peut élargir le débat aux artistes au sens global – sur les RS où chacun se met en scène.
Je ne critique nullement. Comme nous sommes dans une société d’images et de vidéos, ces dernières provoquent de l’émotion, de l’émotionnel. Et cela aide à créer une connexion entre l’artiste et et ses fans, son lectorat, etc.
Moi-même, je tente de créer ou de conserver une certaine connexion avec ceux qui ont la gentillesse de me lire, ici ou là.
Sortir de la zone de confort
C’est aussi un exercice intéressant, tout du moins pour moi.
Comme certains l’ont remarqué, je ne suis pas à l’aise devant une caméra : mon phrasé est haché, je rougis facilement, je bredouille. Enfin, vous voyez le topo !
Mais comme j’aime atteindre mes limites pour mieux me connaître, je pense que je dois me faire violence.
Se montrer plus souvent, faire un selfie, se lancer dans des petites vidéos ou créer des pitchs pour mes livres.
Chaque exercice demande de la pratique et si je veux être lu, si je veux échanger avec vous, inconnus ou non, je dois sortir de ma bulle, de cette fameuse zone de confort, n’est-ce pas ?
Qu’en dites-vous ?
Je me risque ?
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