Laboratoire 2.0

Je poursuis mon aventure dans ce laboratoire d’écriture.

Après les personnages, je construis ce que j’appelle le séquençage du livre : en une trentaine (bon, d’accord, souvent c’est 40 !) de points, j’articule toute l’écriture de mon livre, chapitre après chapitre. Chaque séquence correspond donc à un moment-clef de l’histoire, à de grands chapitres, ce sont mes balises qui dressent la colonne vertébrale de mon livre. A partir de là, je sais toujours où retomber, je sais toujours où j’en suis et où je veux aller.

Les dernières séquences restent souvent ouvertes : ce sont les diverses conclusions auxquelles je souhaite aboutir. je me laisse toujours des pistes nouvelles à explorer mais il faut aussi que j’ouvre une question à la fin de mon récit, ou alors que j’offre une fin inattendue.

Chaque point de la séquence est souvent relié à un fichier que j’ai élaboré auparavant : par exemple, ma première séquence est la description de la vie familiale et professionnelle de mon héros (pour le roman en cours). Il y a alors des astériques, des hyperliens vers des fichiers qui me donnent les indications demandées (carte que j’ai dessinée de sa maison, échaffaudage de la hiérarchie dans son milieu professionnel, etc.)

Voilà, à partir de ce moment (et tout cela m’aura pris du temps et des beaucop de recherches, croyez-moi !), le passage à l’écriture va pouvoir commencer. Maintenant, que voulez-vous savoir ? Que souhaitez-vous que je détaille ?

 

PS : Je tiens aujourd’hui à tirer ma révérence suite au décès de deux personnages emblématiques (de mon époque, jadis…) :

. Patrick McGoohan, fameux interprète du “Prisonnier”. Moi aussi, “je ne suis pas un numéro, je suis un homme, un homme libre…” L’invention de tous ces mondes, de tous ces livres me libèrent ! Ah, je l’avais bien aimé aussi dans “Braveheart”…

. Ricardo Montalban : le célèbre “Mister Roarke” de l’île Fantastique. Souvenez-vous de ce personnage, de cette série qui me paraissait bizarre quand j’étais petit, souvez-vous du nain Tattoo..