Et notre cerveau ?
Tandis que les corrections et autres relectures se suivent – Les aventures de léonard de Plancy doivent sortir en poche prochainement et le recueil de poésie Au hasard du Chemin reviendra en septembre dans une version corrigée – et ne se ressemblent pas, je vous livre un petit exercice.
Essayez de lire normalement le texte suivant.
Si vous y arrivez, c’est que votre cerveau est déjà habitué à toujours tout interpréter très vite. Dans un monde où l’information défile à toute vitesse, où le scrolling fait partie de nos réflexes quotidiens, je trouvais cette lecture intéressante.
“Si vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes. Je n’en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis.
Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin.
Soeln une rcheerche fiat à l’Unievristé de Cmabridge, il n’y a pas d’iromtpance sur l’odrre dnas luqeel les lerttes snot. La suele cohse à retneir est que la priremère et la derènire letrte du mot snot à la bnone palce.
La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt, n’est-ce pas ?”