Comme un Rocky
Aujourd’hui, je confirme : l’énergie est là, j’écris, je cherche, j’invente, j’ose, je bafouille, je bégaie, je rature, je parle à voix haute à Aaron, je corrige, je doute. L’usine à mots turbine à fond, je veux, je peux et le jazz et le rock supportent mon flot de syllabes.
Grâce à Dam, je me replonge dans mes années Beat Generation, dans la poésie fulgurante, dans le jazz bebop de Charlie Parker, dans mon Kerouac que j’affectionne tout particulièrement, je coupe, je cisaille les mots et tente de trouver le beat, le rythme de mon flux.
Alors, comme un Rocky, comme un MacLeod des Hautes Terres d’Écosse, comme un Guerrier de Lumière, comme un Buddha en quête du Dharma, je lutte, je vacille, je tombe, je me relève, je m’accroche.
Merci à ceux qui m’ont envoyé quelques photos ou des liens vers des photos d’enfants… cela va m’aider à créer ce terrau des idées, à me pencher sur une époque. J’aime le style d’un Doisneau notamment alors je compile des images, des impressions.
Je retrouve les émois de la poésie. Qu’est-ce donc après tout ? Un mot posé sur un fil tendu, une coulée de sensations dans le moule des émotions, une phrase prononcée en l’air et pourtant furieusement.
Pour mon roman en attente chez un éditeur, je suis rendu à 11 envois au total. Résultat : 2 refus jusqu’ici.
Comme un Rocky, je me bats, vous le voyez bien !
Ah oui, au fait : je serai au salon du livre du Pouliguen (44), au bord de la mer samedi 25 et dimanche 26 avril, vous venez ?