Une bonne rampe pour s’accrocher
Ecrire. Toujours écrire.
Ne pas s’entourer de superflu. Savoir le définir. Oublier les considérations extérieures, parfois.
Parfois, il m’arrive de recevoir des messages comme quoi je suis “trop gentil”, comme quoi je suis peut-être “trop naïf et inexpérimenté”, comme quoi “je n’ai rien fait dans le milieu littéraire”.
Parfois, ce sont des mails qui viennent de personnes qui n’ont pas fait grand-chose non plus dans ce milieu.
Et aussi “ça fait longtemps que tu n’as rien fait, faut produire davantage !” Produire…
Alors quoi ?
Je me (dé)bats, j’essaie d’avancer, j’essaie de voir le monde comme je l’imagine et de le retranscrire tel quel. Parfois, je reçois un écho favorable, parfois un lecteur, une lectrice, ou plusieurs même qui m’ont suivi dans un de mes mondes, poétiques ou romanesques.
Alors je reprends mon clavier et mes carnets.
J’écris.
Je ne sais peut-être pas écrire après tout. Mais une chose est sûre, je me sens bien dans ce que je fais, dans ce que je suis.
Les autres, toujours les autres.
Travail en cours, écrire, c’est faire un pas après l’autre, défricher peut-être, innover, (s’)inventer, n’est-ce pas ?
Allez, Neil, reprend ton crayon, c’est une bonne rampe pour s’accrocher !